So british
Dimanche matin,
2h. Je suis réveillée par les pas de mon p’tit clown dans l’escalier qui mène à
notre chambre. Zut, il est (encore) réveillé. C’est assez fréquent qu’il nous
(m’) appelle la nuit pour un câlin, un bisou, pour aller faire pipi, parce
qu’il a le nez bouché, à cause d’un mauvais rêve. Mais c’est plus rare qu’il
monte en pleine nuit. Comateuse, je me demande quelle est la cause de son
réveil. L’échange qui a suivi a été pour moi assez surréaliste, car pour le
coup j’aurais compris qu’il nous appelle en pleurant.
D’un calme
olympien, mon p’tit clown, 4 ans, m’a annoncé qu’il venait de vomir et qu’il y
en avait plein le lit (et accessoirement son pyjama et son oreiller doudou). Je
m’extirpe difficilement du lit et essaie de le réconforter. Pas plus perturbé
que cela il m’annonce qu’il a aussi le
nez bouché et qu’il faudrait que je lui mette du sérum. Il a été très serein,
souriant, le temps que je le change et
que je lui refasse un lit propre.
Après l’avoir
recouché, fait un câlin, chanté une chanson, lancé une machine, je retourne me
coucher. 30 minutes plus tard, rebelote (re-vomi, re-changement de pyjama, de
drap, arrêt puis relance de la machine). Et p’tit clown toujours aussi zen,
flegmatique
En bref, so british mon p’tit clown